L’accent québécois (Ben, CHUI Québécois!!!)
Le français québécois, aussi appelé français du Québec ou simplement québécois, est la variété de la langue française parlée essentiellement par les francophones du Québec
Le français est la langue parlée par environ 93 % des Québécois.
Le français écrit du Québec est syntaxiquement identique au français européen et international. Il ne s'en distingue que marginalement sur le plan lexical. Quant au français oral, passablement différent du français écrit, il comporte des écarts syntaxiques et phonétiques parfois prononcés par rapport à la norme, surtout chez les locuteurs moins instruits. Le québécois connaît des variétés régionales, dont le joual, parler populaire de Montréal (voir Variations régionales).
L'Office québécois de la langue française travaille au développement de la langue française et appuie certaines particularités qui peuvent diverger parfois avec l'usage européen mais sans écarter ces dernières.
Règle no1 : la contraction
Je suis tanné = J’s't’anné (ou j’su’tanné) Qu’est-ce qu’il demande? = Qu’est-ce qu’y'd’mand’? Cette veste-là n’est pas propre = C’te ves’là est pas prop’
Règle no2 : mutation du A en Ô (inconstant)
Je ne serai pas à la fête à Laura = J’s'rai pô à’ fête à Laurô.
Règle No3 : ajout du S entre TU et TI
Penses-tu que ta tirelire est tombée? = Penses-tsu que ta tsirelire est tombée?
Règle No4 : ajout du Z entre DI et DU
C’est dur à dire = C’est dzur à dzire.
Règle No5 : sonorité OI devenue OÉ ou OÈ (en désuétude)
Toi tu vas savoir ce que je pense = Toé* tu vô savoère c’que j’pense
* la présence du « toé » et du « moé » (pourtant perçue comme LA caractéristique de notre accent) est de moins en moins présente. Toi et moi sont prononcés « toua et moua », sauf lorsque le locuteur est choqué ou irrité.
Règle boni : tonalité plus basse
Enfin, l’étape finale pour bien maîtriser l’accent québécois (comparativement à celui des Français du moins) est de diminuer sa tonalité d’au moins un octave.
À l’opposé, un Québécois qui tente d’imiter l’accent français aura davantage de succès en augmentant sa voix d’un octave également!
– EDIT – Quelques règles oubliées…
Sonorité AN (ou EN) prononcée plus près du IN au Québec (que du ON français)
Exemple 1: le mot « danser » sera toujours prononcé « an » mais avec une penchant vers le AIN (bouche plus grande, comme en train de sourire). À l’inverse, les Québécois trouveront que les Français prononcent le mot avec la bouche trop fermée, en O, semblable à « donser ».
Exemple 2: le mot « vent » sera aussi prononcé avec la bouche plus grande, étirée comme lors d’un sourire, pour sonner comme « vaint » (sans toutefois exagérer, ni se rendre à la sonorité « VINT » non plus…). À l’inverse, nous trouvons que les Français prononcent probablement le mot « vent » comme trop près de « vont ».
Enfin, comme dernière observation : ma croyance personnelle veut que l’accent québécois soit plus près de l’accent britannique, dans la sonorité des mots purement auditive donc. Vous remarquerez qu’un bon « british » (du nord, surtout) ajoutent aussi des S et des Z entre consonnes et voyelles, comme « tsoday » au lieu de « today ». Cette théorie sur la sonorité d’accent suivrait du moins la logique de notre Histoire coloniale…
un peu de LOOOOOL
sources :
wikpidea
Denis L.(http://www.ecchymose.net/)